Ce Dimanche 26 Juin 2022 s’est déroulé l’Iron Man de Nice. Une épreuve qui n’a pas échappé à Véronique qui l’a terminé en 14 heures 3 minutes et 22 secondes.
Peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Véronique, j’ai 52 ans, Je suis responsable d’atelier chez Contact-Azur et cela fait maintenant 30 ans que je fais parti de l’équipe. Je suis dans la région PACA depuis mes 9 ans donc du haut de mes 52 ans, je suis plus Niçoise que Guadeloupéenne, mon département de naissance.
Quelle est ton ressenti après cette épreuve ?
Après cette épreuve, je suis soulagée d’avoir atteint cet objectif. Comme on n’est pas sûr de terminer ce marathon, surtout lorsque c’est la première fois, on se créer beaucoup de stress alors que cela n’a pas lieu d’être quand la préparation est bien effectuée. Mais cette bonne préparation tu peux la constater qu’au moment de la course. La météo était assez compliquée avec beaucoup de chaleur et de vent donc beaucoup de questions dans ma tête. Mais vu que je me suis entrainée dans des conditions similaires, la course s’est faite naturellement et j’ai fait ce que j’avais à faire.
Comment te prépares-tu mentalement pour une telle épreuve ?
Alors pour cette première, j’ai appris à maitriser mon souffle avec un gros travail de sophrologie. Avec le stress que j’ai pu avoir, si ce travail de souffle n’est pas effectué et que tu te mets en apnée, de suite tu paniques pendant la compétition. Pour donner un exemple, je suis très bonne nageuse mais les conditions avec toutes ces personnes dans l’eau me ferait paniquer, d’où l’importance de ce travail. Mon mari étant coach sportif, m’a beaucoup aidé mentalement en me guidant vers les bonnes astuces et informations, que ce soit technique ou psychologique.
Comment arrives-tu à trouver un équilibre entre sport et travail ?
J’ai toujours été sportive et j’arrive à trouver du temps pour faire mes activités. Mais avec cet Iron Man c’était différent car on passe d’une activité sportive relativement simple à gérer, à une préparation de 15 heures par semaine pendant 4 mois. Durant les premières semaines, j’étais beaucoup fatiguée mais avec mon assiduité dans la préparation j’ai réussi à trouver mon rythme. Malgré tout ces entrainements, je préfère accorder plus de place au travail car lorsque je prends mon vélo et que je pars pour 2h30, je ne pense à rien et je me déconnecte complètement. Tandis qu’au travail faut être concentré à chaque instant et ne pas être ailleurs.
Est-ce que ce mental de sportif se ressent dans ton travail ?
Oui, pour certaines tâches, lorsque je n’ai pas les bonnes informations ou les bons outils, je me dois d’aller jusqu’au bout et j’ai toujours cette envie de réussir les choses, surtout avec mon équipe de travail avec qui je m’entends très bien. Et cela se ressent sinon je n’aurais jamais fait 30 ans de boîte.
Quels sont tes prochains objectifs et ta perspective sportive ?
Pour la petite anecdote, lorsque j’ai démarré la préparation Iron Man et que je me suis rendue compte que c’était très compliqué, j’ai dit à mes enfants, rappelez moi, que si je m’engage dans une compétition similaire, de me dire que je suis folle. Mais au vu du déroulement de cette épreuve, qui s’est très bien passée, j’ai maintenant d’autres objectifs comme découvrir le Swim Run de Beaulieu-sur-Mer et notamment un qui est d’effectuer le triathlon des Alpes d’Huez en 2023.
Un triathlon qui parait moins compliqué au vu des distances de parcours plus courtes mais qui n’est pas des moindre avec un dénivelé positif beaucoup plus important. En comparaison, pour l’Iron Man de Nice on est à 2500m de dénivelé positif, surtout en vélo, alors que pour ce triathlon on est sur 3800m. La préparation est donc complètement différente avec des entrainements en Altitude à organiser.
Merci pour cet échange Véro, on se retrouve en 2023 pour cette nouvelle étape !